Le Féminin éternel

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maandag 1 september 2008 om 11:54 uur.    |    Terug naar Gedichten
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Le féminin éternel

(Das Ewigweibliche zieht uns hinan, Goethe)

Je la sais sans temps, jamais comme jadis
ou avant, mais blanc luisant, sans marée, pure
sans temps

avec des ailes éraflées qui s’ouvrent
tout autour de ma chambre humide

avec le sac à dos enlevé de mes épaules,
dans un jardin muré, à table

avec ma tête sur son sein, du pain cassant,
la dernière miette

avec des mains sales portées à ma bouche,
les siennes caressant mes cheveux

avec des étés sans mensonges, je la sais moi
se souvenant de l’enfant paisible, regardant
tous les nuages afin d’exister.

 




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