Le Féminin éternel |
TEKST |
maandag 1 september 2008 om 11:54 uur. | Terug naar Gedichten
Dit werk werd reeds 2012 maal bekeken.
(Das Ewigweibliche zieht uns hinan, Goethe) Je la sais sans temps, jamais comme jadis avec des ailes éraflées qui s’ouvrent avec le sac à dos enlevé de mes épaules, avec ma tête sur son sein, du pain cassant, avec des mains sales portées à ma bouche, avec des étés sans mensonges, je la sais moi
Le féminin éternel
ou avant, mais blanc luisant, sans marée, pure
sans temps
tout autour de ma chambre humide
dans un jardin muré, à table
la dernière miette
les siennes caressant mes cheveux
se souvenant de l’enfant paisible, regardant
tous les nuages afin d’exister.